Lorsque l’on pense aux Alpes Maritimes, à l’Hérault, au Var, on pense : vacances, joie de vivre, espoir de jours meilleurs. Pourtant si l’on additionne ces trois départements, et plus exactement leur population, on peut également penser chômage, peur du lendemain, manque d’espoir, précarité car la population de ces trois départements correspond exactement aux 3 100 000 chômeurs français selon les dernières statistiques de novembre.
À Choisy le Roi, la situation de l’emploi se dégrade fortement depuis un an, avec un nombre de demandeurs d’emploi en progression de 7 %, alors que dans le même temps, les offres d’emploi sont en très forte baisse (- 20 %). C est la première année que la bourse pour l’emploi (offres et demandes) n’a pas pu être réalisée faute d’offre.
Quand on dit que le chômage entraîne bien évidemment la précarité et les femmes en sont les premières victimes, elles sont plus touchées par les emplois à temps partiels. Depuis 5 ans, de plus en plus de familles monoparentales, sont reçues dans les lieux d’accueil, avant cela n’existait pas. Il y a à peine 10 ans, savoir qu’une femme avec ses enfants se retrouvait à la rue était insupportable. Aujourd’hui ces situations se banalisent et certaines familles ne peuvent même pas être prises en charge par le 115.
Nous sommes dans une société qui a complètement intégrer le fait que les «Restos du Coeur» distribuent 115 millions de repas en ayant commencé à 8,5 millions. Nous sommes revenus à un système pratiquement d’après-guerre où l’on faisait la distribution alimentaire.
Avec les minimas sociaux, les familles ne peuvent pas s’en sortir, il faut impérativement les rehausser de manière suffisante pour permettre aux personnes de vivre, tout simplement.
Etre pauvre est de plus en plus suspect, c’est se créer une forme de stigmatisation et une nécessité de justifier en permanence sa situation.
C’est insupportable, il faut réagir et réagir vite !
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